2 erreurs fatales à tout entrepreneur indépendant
Déjà tout-petit, vos parents avaient toute la peine du monde pour vous faire lâcher vos crayons. Au lycée, c’est dans les peintures de maîtres que vous voyiez les applications du théorème de Pythagore. À l’université, vous avez opté pour l’étude des arts et de la culture.
Plus tard, quand vous avez annoncé vouloir devenir graphiste indépendant, vos proches n’ont pas été surpris. Ce n’était que la suite logique d’une série d’événements qui avait commencé au berceau…
Aujourd’hui, vous êtes un travailleur indépendant. Ne bossant que sur des projets qui vous passionne, vous mettez un point d’honneur à satisfaire ces clients triés sur le volet. Bien sûr, la vie n’est pas rose tous les jours mais vous êtes passionné par ce que vous faites. Sauf qu’un jour, le couperet s’abat… Votre entreprise est en liquidation judiciaire.
Mais, que s’est-il passé ? Où avez-vous fauté ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Généralement, la réponse ne comprend que deux volets.

Être un créatif et non un manager
Les artistes ont dans la tête dans les étoiles… Là où le commun des mortels ne verrait qu’une série de briques, ils parviennent à deviner un motif et un camaïeu de couleurs.
Sans cette hypersensibilité, ils ne pourraient pas exceller dans leurs domaines.
La plupart des travailleurs indépendants se considèrent comme des créateurs pur jus. Graphistes, architectes, designers… leurs coups de crayons rendent la vie plus belle et les considérations matérielles n’ont que peu de valeur à leurs yeux.
Première erreur : vous devez absolument garder les pieds sur terre.
Pour exercer votre passion, le statut de micro entrepreneur 2019 est celui qui vous convient le mieux. Flexible, il jouit d’un système de comptabilité facilité et du prélèvement des impôts uniquement sur revenus.
Cependant, cela ne vous exempte pas de vos obligations fiscales et sociales. En tant qu’entrepreneur, vous devez vous acquitter de vos charges dans des délais bien précis au risque de payer des amendes lourdes ou finir en prison.
Ne prospecter que lorsque vous en avez envie
Personne n’aime démarcher. C’est une démarche épuisante physiquement et psychologiquement. La peur du rejet vous empêche sûrement de prospecter autant que vous le devriez.
Certes, vous avez des clients et grâce à eux, vous êtes à l’abri du manque financier. Vous ne le savez peut-être pas mais toute base de clients a un taux d’élution. C’est normal. Certains de vos clients fermeront leurs portes, les projets sur lesquels vous collaborez arriveront à terme ou alors, l’entreprise sera délocalisée dans un autre pays.
Chaque semaine, déterminez une plage horaire dédiée uniquement au volet commercial de votre entreprise. Envoyez des mails d’accroche à de potentiels clients. Relancez les personnes avec qui vous avez déjà eu des contacts mais qui ne travaillent pas encore avec vous. Pratiquez le publipostage avec assiduité.
Ainsi, les clients entrants pallieront au manque engendré par le départ de vos partenaires. En plus, cela vous permettra d’accroître votre niveau de vie et de mettre votre créativité à l’épreuve sur de nombreux projets.