Rencontre avec Vincent Bourilhon
Ceux qui suivent ce blog le savent bien, j’ai une affection toute particulière pour tout ce qui vole, s’envole, s’échappe… Avec le succès grandissant de la page Facebook, je reçois d’autant plus de sollicitations d’artistes et parfois…. on découvre quelques belles pépites.
Aujourd’hui je vous propose une rencontre avec un jeune artiste photographe, Vincent Bourilhon, dont les oeuvres commencent à trouver un certains écho sur la toile et ailleurs.
Il sera le premier artiste d’une série d’articles consacrés à la photographie.
Mille mercis à lui
Je vous laisse apprécier.
Q1/ Bonjour Vincent, et merci de nous accorder de ton précieux temps.. Pourrais-tu te présenter à ceux qui ne connaitraient pas encore ton travail ?
Tout le plaisir est pour moi. Je connais votre site depuis quelques temps déjà, c’est un honneur. Je suis jeune photographe sur Paris inspiré par la photographie créative et conceptuelle. J’ai commencé la photographie dès l’âge de 15 ans en prenant des choses simples de la vie quotidienne, jusqu’à ce déclic, ce ras le bol de la banalité. Mon travail étant à la fois un mixe entre la photographie, et le graphisme, je le considère comme autobiographique puisqu’il met en image mon enfance, mes rêves, mes fantasmes et ma conception d’un monde fantastique .
Q2/ Chez Inkulte, on est très admiratif de la photo en apesanteur. Tu rêves de flotter, voler, t’envoler ?
J’ai remarqué ;) C’est assez symbolique l’apesanteur. Que ce soit dans les films de science fiction, la peinture symbolique, l’art conceptuel d’aujourd’hui. J’ai tendance à lier l’envol à la Liberté pure, mais aussi à la liberté du mouvement. J’aime le voyage également, et je m’imagine souvent parcourir le monde entier de n’importe quel façon. Que ce soit avec un vélo volant, en bateau, avec des ballons…
Tous les moyens sont bons pour s’évader de notre quotidien.
Q3/ Tu connais le travail de Philippe Ramette ? Comment composes-tu une photo et sa réalisation ?
Oui, mais j’ai moins eu de comparaison à son travail que celui de Magritte. L’important pour moi, c’est une simplicité en composition, qui à la fois contient toute la quantité de messages que j’essai d’y verser. Il est important aussi de savoir ne pas en faire trop, de laisser une part de naturel, de facilité de lecture. Pour moi , l’essentiel, le must, c’est de tout raconté en un seul regard.
En ce qui concerne la réalisation, dans la plupart des cas je travail en format carré qui est pour moi le format art par excellence .C’est aussi une possibilité de faire des images plus grandes, car pour réaliser ce format, je shoote en 3 fois (Photo du milieu + du haut + du bas) et j’assemble ces 3 images en post production pour éviter de rogner une seule image horizontale qui deviendrai trop petite.
Q4/ Sans contraintes de temps et de moyens, tu aurais envie de réaliser quoi comme projet ?
Voyager. Voyager. Voyager. Ce qui nous fait apprendre plus de nous même, c’est le voyage et la découverte. Et c’est une des expériences des plus enrichissante pour un photographe quel que soit son domaine. Je rêve de l’inconnu, de ces paysages spectaculaires que je ne vois que sur National Geographic et de ces peuples & cultures magnifiques préservées de la mondialisation et du progrès technologique.
Q5/ Un mot de la fin ?
Merci ! Merci à tout ceux qui me soutiennent, qui croient à la fois en moi et en mon travail. A ces professionnels qui me donnent leurs conseils et me qui me tendent la main.
Merci à Inkulte pour cette interview.
Mon travail est disponible ici :
http://vincent-bourilhon.com
https://www.facebook.com/bourilhonvincent?fref=ts .
Prenez soin de vous.