Plongez dans l’urbain avec OakOak

OakOak est un artiste autodidacte qui découvre le Street Art dans le milieu des années 2000

La où la majorité des gens ne voit rien, il imagine, détourne, transforme le quotidien de la ville en oeuvre d’art éphémère. La ville se transforme alors en un immense terrain de jeu où OakOak excelle avec humour et finesse.

Ces créations font le bonheur des bloggeurs et fusent à vitesse grand V sur les réseaux sociaux et après une longue période d’anonymat souhaité, un livre retrace désormais en photo une partie de son travail.

Merci à OakOak pour cet entretien.

Les questions suivante sont été posées en octobre 2011… les réponses se sont perdues dans la machine infernale de l’internet pour ne ré-apparaître qu’à la fin de la semaine passée



Q1/ Bonjour … et merci de nous accorder un peu de temps… Tu peux nous en dire un peu plus sur Oak Oak pour ceux qui découvriraient ?

Je me présente : oakoak, garçon, entre 25 et 35 ans. natif de Saint-Etienne. une des choses que je fais le plus c’est voyager, et regarder de partout partout, tout ce qui m’entoure.

j’adore les mileux urbains, l’urbanisme, l’architecture, et les défauts. je prends presque plus de plaisirs dans les grandes villes industrielles ou portuaires que les villes historiques (enfin pour ce qui est de mes interventions urbaines bien sur). J’essaie de m’amuser et trouver de nouvelles interprétations à des endroits, des choses qui passent totalement inaperçues.

Je n’ai aucun message faire passer, aucune prétention. juste s’amuser.



Q2/ Tu publies très régulièrement tes créations, tu passes ton temps à fouiller le moindre recoin urbain à exploiter, détourner ? Tu prépares des choses à l’avances ou tu réagis in situ ?

Oui je marche énormement, traque la moindre failles, le moindre trou, le moindre mobilier urbain étrange, c’est pour cela aussi que je voyage beaucoup, chaque ville à son propre mobilier.

Parfois il m’arrive de découvrir LA trouvaille alors que je passe devant tous les jours depuis 6 mois..

J’ai toujours sur moi soit un feutre ou un appareil photo et surtout un mètre. Tout dépendra de l’intervention, mais je prépare souvent chez moi. L’idée vient souvent quand je passe devant, et je reviendrai plus tard pour le faire, à un moment plus tranquille aussi.



Q3/ Ton travail n’étant pas signé, répertorié, et somme toute éphémères, en dehors des traces photographique, tu as des projets de publications ou d’expositions ?

Oui un livre est sorti chez Edition Populaire à la fin de l’année. et jusqu’au 7 juillet je suis exposé à Newcastle (U.K.) chez The Outsiders/Lazarides, une trés belle galerie. C’est un honneur de travailler avec eux. et Newcastle est une ville terrible et vraiment intéressante.

Maintenant je vais un petit peu souffler et retourner dans la rue pour continuer de trouver des idées.



Q4/ Sans aucune contrainte de budget ou de logistique, c’est quoi le rève le plus fou de Oak Oak ?

Ahah !!!!  Je n’y ai jamais pensé, il faut dire que ce je ne suis pas le spécialiste des immenses fresques ou interventions. Je ne sais pas attacher à La Tour Eiffel une immense corde reliée a une boule gérante pour en faire un bilboquet géant peut etre…


En savoir plus :
http://oakoak.canalblog.com/ 

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